Dans la majorité des maladies, nous prescrivons des substances médicinales sous forme de décoctions, de poudres, de gélules ou bien encore de comprimés. Les prescriptions sont presque toujours complètement individualisées. Une réglementation stricte est suivie et respectée, notamment en matière de qualité et d'importation (liste CITES).
Bien que la diététique est la clé de voûte de toute thérapeutique, la pharmacopée est sans doute la première option quand il s'agit de "prendre le taureau par les cornes".
Dans de nombreuses pathologies chroniques, l'acupuncture seule se révèle insuffisante.
La pharmacopée chinoise est alors la voie royale. D'une finesse remarquable, elle cumule un savoir plusieurs fois millénaire et permet le traitement de troubles résistants à tout traitement moderne (hors cas spécifiques).
Le diagnostic en pharmacopée chinoise est très différent de celui appliqué à l'acupuncture. Certains prendrons plutôt le pouls en référence ou bien encore le visage, procèderont à la palpation abdominale voir uniquement à l'observation du teint du visage.
Une formule magistrale regroupe en général entre 2 et une dizaine de plantes, dont l'action est passablement différente de ce que l'on retrouve dans l'usage des plantes en occident.